Fini l’UIPP, place à Phyteis

Après la nomination d’Emmanuelle Pabolleta à la direction générale, l’UIPP a annoncé ce 9 février devenir Phyteis pour s’adapter aux nouvelles exigences pesant sur le secteur de la protection des plantes.

« Notre secteur est engagé dans une transformation sans précédent, affirme Bruno Baranne, président de l’UIPP. Nous devons continuer de renforcer nos performances économiques tout en allant toujours plus loin en matière de durabilité avec nos solutions et en répondant aux attentes sociétales. C’est une équation redoutable qui demande des évolutions majeures. »

Quatre grandes familles de solutions complémentaires

L’association professionnelle s’articule désormais autour de « quatre familles technologiques pour une protection des cultures », à savoir l’agronomie digitale, les biotechnologies, la bioprotection et la phytopharmacie conventionnelle.

Et pour coller à ces nouvelles orientations, l’UIPP devient Phyteis. « Un changement de nom nous est apparu comme une évidence, explique Emmanuelle Pabolleta, directrice générale de l’interprofession. Il était important de marquer une rupture et d’être en adéquation avec ces quatre piliers du combinatoire. »

À l’occasion de la présidence française de l’Union européenne, Phyteis s’engage d’ailleurs sur trois grands enjeux : promouvoir un cadre réglementaire favorable à l’innovation en agriculture, encourager les investissements en faveur de la protection des cultures et soutenir un usage raisonné des solutions de protection des plantes tout en garantissant leur disponibilité.

51 250 t de substances actives en 2020

Cette conférence de presse a également été l’occasion pour l’association de dresser un bilan du marché de la protection des plantes en 2020. Selon l’UIPP, ses 19 adhérents ont mis sur le marché 51 250 t de substances actives représentant un chiffre d’affaires de 1,90 Md€.

Selon la BNVD (Base nationale des ventes distributeurs), ce sont au total 66 051 t de substances actives qui ont été vendues par les distributeurs en 2020. Les produits conventionnels représentent 78,9 % du marché avec 45 299 t, soit un recul de 16,5 % lors des quatre dernières années. Le biocontrôle, avec 21,1 % du marché, a atteint 20 752 t, soit une hausse de 23 % sur les quatre dernières années.